- une faible épaisseur (quelques cm)
- une abondance de nodules de phosphate de chaux, le plus souvent cassés et usés. Certains sont bioturbés mais les perforations sont souvent elles-mêmes cimentées par une seconde génération de phosphate.
- les lits de nodules surmontent des surfaces durcies perforées (hardground)
Toutes ces observations convergent vers la même conclusion. Les niveaux phosphatés correspondent à des arrêts de sédimentation prolongés permettant l’installation d’organismes fouisseurs ou perforants, accompagnés de courants expliquant l’absence de sédimentation et l’apport de certains ions à l’origine des nodules de phosphate (P, K, Fe…). Les niveaux phosphatés témoignent ainsi d’épisodes d’inondations transgressives auquels sont associés des courants de remontées d’eaux océaniques profondes (upwellings).